On peut consulter quelques faits historiques qui nous permettent de mieux comprendre l’époque durant laquelle les descendants de Jacques Bussières ont évolué, notamment …
- par siècles avec le 17ème siècle, 18ème siècle, 19ème siècle, 20ème siècle et 21ème siècle.
- ou selon quelques thèmes choisis tels que
17 ème siècle
- 1634 Naissance de Noelle Gossard, St-Eustache de Paris
- 1629 Naissance de Jacques Bussière en France
- 1641 240 personnes en Nouvelle-France; mort de Louis III et régence d’Anne d’Autriche
- 1642 mazarin remplace le Cardinal Richelieu
- 1643 Jacques s’engage come soldat en la garnison du Fort-St Louis, le 7 avril
- 1649 Jacques quitte pour Trois-Rivières dans une campagne contre les Iroquois
- 1653 Première chapelle à Saint-Pierre IDO
- 1659 Arrivée de Mgr Laval à Québec
- 1660 Jacques, caporal en la garnison du Fort St-Louis; Mariage de Jacques Bussière et de Marguerite Berger – annulé rapidement !
- 1661 Arrivée de Noelle Gossard, fille du Roy en nouvelle France avec 350 livres et mariage avec Jacques le 16 octobre
- 1662 Flosculi Historiarium; oeuvre poétique en latin de Jean de Bussière (1607-1679), jésuite de France publiée à Lyon; traduit en français sous le titre parterre historique.
- 1663 Jacques obtient une concession à l’Ile d’Orléans de Charles de Lauzon, seigneur de Charny
- 1665 Confirmation de Jacques Bussière par Mgr de Laval
- 1663 Concesion de 2 arpents à IDO, Seigneurie de Charles Lauzon à Charny, le 15 novembre
- 1665 Confirmation de Jacques par Mgr Laval
- 1666 Premier recensement de Nouvelle-France ordonné par Jean Talon
- 1667 Second recencement de Nouvelle-France ordonné par Louis XIV
- 1670 Mariage de Jacques avec Marguerite Berge le 7 septembre; acte annulé !
- 1672 Naissance de Mathieu, fils de Jacques et Noelle, qui décède le 14 novembre
- 1673 Naissance de Jean Bussière (II) le 28 décembre
- 1676 Naissance d’Ursule Rondeau le 5 août; décès du 3ème enfant de Jacques et Noelle.
- 1681 Jacques et sa famille déménage à Québec et devient tapissier
- 1682 Jacques acquiert une propriété sur le quay Champlain sous le Cap Diamants; Jacques cède 2 arpents pour la construction du presbytère et d’un cimetière
- 1684 Décès de Noelle Gossard le 20 novembre
- 1685 Jacques vend son pied à terre à Québec
- 1690 Siège de Québec avec les anglais; vente d’un terrain par Jacques Bussière à la fabrique de St-Pierre, IDO
- 1693 Hospitalisation de Jean (II)
- 1694 Mariage de Jean Bussière et Ursule Rondeau le 26 mars; Jacques devient marguillier à Saint-Pierre IDO
- 1695 Naissance du 1er fils Jean le 28 janvier, de l’union de Jean (II) et Ursule, Jean ou Jean-Baptiste
- 1696 Naissance de François (III) le 28 janvier et décès dans les mois/années qui suivent
- 1697 Naissance de Geneviève (IIIa) le 12 février
- 1698 Naissance de Pierre (III) le 5 juillet
- 1699 Décès de Jacques Bussières le 20 juin, naissance d’Augustin (III) le 15 novembre
18 ème siècle
- 1701 Naissance de François (IIIb), le 12 avril
- 1702 Naissance de Gabriel (III) le 22 août
- 1703 Naissance de Marie (III)
- 1705 Naissance de Joseph (III), le 17 mai
- 1707 Naissance de Marie-Madeleine (IIIa) le 25 avril; décède en 1709
- 1708 Naissance de Marie-Anne Paradis le 16 mai; naissance de Barthelemy Bussière, le 3 octobre
- 1709 Décès de Geneviève (III) à l’Hôtel-Dieu de Québec à 13 ans
- 1710 Naissance de Marie-Madeleine (IIIb) mariée 4 fois
- 1712 Naissance de Jacques (III) le 14 janvier; décède le 10 mars 1731
- 1713 Naissance de Marie-Angélique (III) le 13 juillet
- 1714 Naissance de Ursule (III), le 6 novembre; décède le 18 février 1717
- 1716 Naissance de Charles (III) à Saint-Pierre; grand ami d’Augustin
- 1718 Construction de l’Église St-Pierre Ile d’Orléans; naissance de Paul (III) dernier enfant de Jean et Ursule le 7 octobre
- 1720 Décès de Pierre (III) le 5 avril; naissance de Marie-Marthe le 31 juillet
- 1722 Naissance du 19 ème enfants de Jean Bussière
- 1726 Mariage d’Augustin et de Marie-Charlotte le 21 janvier à St-Étienne de Beaumont
- 1729 Jean et Ursule acquière du Séminaire de Québec un terrain coin rue Laval
- 1730 Joseph (III) épouse Geneviève Parent, née le 23 mai 1711, à Beauport le 14 février; de leurs 8 enfants, certains s’établiront en Nouvelle-Angleterre aux USA; Joseph habitera Charlesbourg vers 1740
- 1731 Jean et Ursule donne leur terre à François et Gabriel; François (IIIb) se marie avec Marie-Anne Ferlant le 6 novembre; décès de Barthelemy le 13 mars; décès de Jacques le 10 mars
- 1733 Premier mariage de François (III) avec Marie-Anne Ferland le 16 novembre; premier mariage de Madeleine (III) à Pierre Roy le 13 avril; naissance de Jean-Baptiste (IV) le 30 mars
- 1734 Abbé Mareauchau d’Esgly nommé curé à St-Pierre; Gabriel (III) épouse Maria-Anne Paradis le 8 novembre à St-Pierre IDO; on retrouve une large descedance de Gabriel et son fils Louis-Gabriel aux USA; Mariage à Pierre-François Heurtin le 4 mai
- 1735 Décès de Jean, le 18 décembre à 14:00; naisance de Jean-Baptiste (IV) le 17 septembre
- 1736 Naissance de Geneviève, le 28 juillet
- 1737 Mariage de Marie-Angélique à Jean-François Dubois-Lafrance le 20 novembre à St-Pierre; naissance de Marie-Geneviève (IV) le 15 février
- 1738 Naissance de Louis (IV) le 23 avril; décède en 1739
- 1739 Naissance de Marie-Anne (IV) le 12 juillet; décède en 1739; naissance de Louis (IV) le 9 avril 1739
- 1740 Naissance de Marie-Joseph le 25 juin; naissance d’Ambroise (V) qui décède en 1749
- 1742 Naissance de Charles, le 28 janvier; décède en 1759
- 1743 Décès de Marie-Anne-Ferlant, le 16 août; naissance de Marie-Louise (IV) le 12 décembre
- 1744 Mariage de Paul (III) avec Catherine Ferlant le 6 juillet à St-Antoine de Tilly; habite Québec durant la guerre de 1759 puis déménage dans le Richelieu; second mariage de Madeleine (III) à Nicolas Duchesne, le 13 avril à Québec; mariage de Marie-Marthe à Mauriche Michel Jean le 6 juillet; naissance de Marie-Anne (IV) le 9 mars
- 1745 Décès d’Ursule le 18 février sur la rue des Remparts, 2ème mariage de François (IIIb) avec Marie-Anne Ruel le 8 février
- 1746 Troisième mariage de Madeleine (III) à Jacques Delaune, le 7 novembre à Québec
- 1747 Naissance de Jean-Paul (IV) le 12 décembre à L’Ile-aux-grues
- 1749 Naissance de Pierre-Paul le 18 juillet à L’Ile-aux-grues
- 1750 Augustin fait donation à Pierre le 8 février; Charles (III) épouse Marie-Catherine Drolet à l’Ancienne Lorette; leur descendance s’établit notamment dans le Richelieu, aux USA (Nouvelle-Angleterre, amérique centrale et Côte ouest USA); Marie-Anne Ruel décède le 11 mai 1750
- 1751 3ème mariage de François avec une Dufaux; baptême de Marie-Charlotte le 4 février à l’Ile aux Grues
- 1752 Quatrième mariage de Madeleine (III) à Léonard Carrier le 10 janvier, à Québec; naissance de François Xavier (IV) le 6 août à l’Ile aux Grues
- 1755 Naissance de Igance (IV) le 12 juin; décède le 16 juin
- 1756 Jean-Baptiste sculpte une oeuvre importante de l’Église St-Pierre
- 1757 Décès d’Augustin (III)
- 1758 Carte précisant la localisation de la maison des hoirs Bussière; mariage de Jean avec Marie-Charlotte Nadeau, le 20 novembre
- 1759 Mort de Wolf et Montcalm au cours de la bataille des plaines d’Abraham; décès de François (IIIb) le 25 décembre
- 1762 Mariage de Marie-Joseph à Pierre-Jean Villeneuve le 18 octobre à Charlesbourg
- 1763 Mariage de Geneviève à Pierre-Noel Malboeuf de Lévis le 10 octobre
- 1764 Gabriel fait donation à son fils Louis-Gabriel; baptême de Marie-Joseph, décède en 1765
- 1765 Premier mariage de Louis (IV) à Thérèse Leclair le 14 janvier à St-Pierre IDO; sera suivi de 2 autres mariages ad 1808
- 1769 Décès de François; Paul (III) se retrouve à St-Antoine sur Richelieu
- 1770 Joseph déménage à St-Henry-deLauzon; décès de Joseph (III) le 6 mai à Lauzon; arrivée de Jean-Baptiste Bussières (IV) à Verchères et Varennes
- 1775 Invasion américaine; baptème de Pierre-François le 3 septembreà Verchères; décède en 1790 à Varennes
- 1776 Décès de Marie-Charlotte Lecompte
- 1780 Décès de Charles (III)
- 1781 Jean-Baptiste (IV) épouse Josèphe Audet et migre vers la Montérégie
- 1782 Charles (IV) épouse Anne Bacon
- 1793 Mariage de Jean-Marie (IV) à Josephte Vivier à Verchères; mariage de Madeleine-Victoire à Joseph Brien le 24 juin
- 1799 Décès de Paul (III) à St-François du Lac
19 ème siècle
- 1801 Mariage de Josephte-Marguerite Bussière à Ambroise Rougeau à Verchères le 12 janvier
- 1803 Arrivée des Bussière à St-Isidore de Dorchester
- 1805 Mariage de Jacques à Judith Trudeau le 14 janvier à Verchères
- 1825 Décès de Louis (IV) le 14 mars
- 1836 Lamartine publie l’épopée du Curé de Bussières
- 1864 Arrivée des Bussière dans la région de St-Hélène de breakeyville (fondée en 1909)
- 1894 Arrivée des Bussières avec Geneviève Bussière à New Bedford, MA
20 ème siècle
- 1903 Arrivée des Bussières au Lac St-Jean – comté de Normandin
- 1909 Arrivée des Bussières à Esteva en Saskatchewan
- 1916 Incendie du Parlement d’Ottawa
- 1928 Naissance de Yves Bussières, à Québec
- 1929 Arrivée des Bussières à Dolbeau
- 1930 Naissance de Jacqueline Rochette, à Québec
- 1936 Arrivée des Bussières à Palmarolle en Abitibi
- 1964 Naissance de Jean-François Bussières, à Québec et de Sylvie LaBranche, à Thetford Mines
- 1989 Rencontre des Bussières au Cap de la Madeleine
- 1983 Fondation de l’Association des descendants de Jacques Bussière le 15 octobre à Pont-Rouge
- 1984 Début de Pascale Bussières dans Sonatine de Micheline Lanctôt
- 1990 Mariage de Jean-François Bussières et Sylvie Labranche, le 26 mai à Notre-Dame des Victoires, Québec
- 1992 Naissance de Charles-Hugo Bussières
- 1994 Naissance de Virginie Bussières
Jacques Bussières et le siège de Québec – 1690 (1)
« Allez dire à votre maître que je lui répondrai pas la bouche de mes canons » , citation qui rappelle la résistance victorieuse des forces françaises aux attaques de la flotte anglaise, devant Québec, le 22 octobre 1690.
On retrouve une trace de cet événement dans un document parahé par notre ancêtre Jacques, le lundi 26 juin 1690. On fait référence à la guerre qui se prépare chez les Bostonnais enflammés par les harangues du pasteur Cotton Mather: « Canada must be reduced ». Pour Jacques Bussière, rompu aux affrontements avec les guerriers des nations iroquoises, c’est la première guerre avec l’Anglais depuis l’arrivée des premiers contingents de colons en 1634. On devine ce que lui et le petit peuple canadien ont vécu de craintes et d’appréhension.
On sait que Louis XIV qui avait accueilli le roi détrôné Jacques II avait déclaré la guerre à l’Angleterre et à l’usurpateur Guillaume d’Orange. De ce côté de l’Atlantique, au printemps de 1690, canadiens et amérindiens répliquent aux massacres de 1689 en mettant à feu et à sang les postes de Corlaer, Salmon Falls et Casco. La revanche des anglais devenant inévitable, il paraissait que l’attaque se ferait sur Montréal. Frontenac s’y rend le 12 juillet pour couper la route aux 2500 hommes qui descendaient le Richelieu; le gouverneur dut revenir en catastrophe à Québec, le 14 octobre, pour faire face aux 1400 hommes de Phipps.
La vente consentie par Jacques Bussières le 26 juin 1690 se situe dans ce contexte. Ce jour-là, il cédait aux marguilliers et à la Fabrique St-Pierre de l’Ile d’orléans (appelée Ile St-Laurent à cette époque) un demi arpent (96 x 192 pieds) au dessus du Chemin du Roy pour la bastisse d’un presbytaire ».
Il est à noter en ce contrat de 1690 , que Jacques agit au nom de Jean, son unique enfant, qui n’a alors que seize ans. Cela donne àpenser que Jacques, âgé de 63 ans, a déjà fait donation de son bien comme il était courant à l’époque. On n’a pas retracé de document à ce sujet.
Comme prix de vente, il est convenu entre les parties que les habitants de Saint-Pierre auront à déserter un arpent de la terre de Jacques entre le 26 juin et la fête de Saint-Martin, le 11 novembre 1691. Mais, vu les temps troublés, le notaire précise si ce n’est que les guerres en enpêchassent; auquel cas le délay en sera prorogé jusquà ce qu’elles le permettent. On croyait donc à une guerre imminente.
Pareillement, les soeurs de l’Hôtel Dieu. Mèr St-Ignace écrit en juin: Il vint ici 8 ou 10 matelots qui disaient s’être sauvée des navires de pêcheurs que les anglais avaient pris à l’Ile Percée. Ils assuraient que les anglais faisaient le projet d’aller prendre le Port-Royal et ensuite de venir assiéger Québc; mais personne ne voulut les croire. Cependant, soit que les filles soient plus crédules ou plus craintives, nous résolumes de faire des prières et des pénitences pour obtenir de Dieu l’éloignement de ce fléau.
De fait, les navires anglais quittent Boston le 20 août. Le 2 octobre leur présence est signalée à la Malbaie. On tente un débarquement à la Rivière Ouelle mais curé et paroissiens contraignent l’assaillant à se retirer avec pertes. Le 15, la flotte mouille à l’anse de l’Arbre sec à Saint-Laurent de l’Ile. Le lendemain, les 34 vaisseaux sont devant Québec.
On se souvient de la comédie qui s’est jouée lorsque Phipps envoya son Trompette sommer le gouverneur Frontenac de se rendre dans l’heure. La soeur Juchereau raconte comment les québécois se sont amusés avec Savage qui eut à gravir la Côte de la Montagne les yeux bandés: on courait de tousl es côtés; pour mieux le persuader que le monde abondait dans Québec; dix ou douze hommes eurent soin de le presser ou de le pousser durant tout le chemin. Les dames l’appelaient en riant Colin Maillard et tout ce qu’il entendait lui paraissait si résolu qu’il en tremblait de peur quand il entra dans la chambre du gouverneur. On connaît la fière réponse de Frontenac. Au premier coup de canon, le pavillon de l’Amiral est abattu.
La stratégie anglaise ne fonctionne guère. Des tentatives du côté de St-Charles et de Beauport tournent au désastre. Le 18, les 500 boulets lancés sur Québec ne firent presqu’aucun dommage. Les jours suivants, on canonne encore. La défaite du 21 à Beauport a raison de la volonté de Phipps: le lendemain on lève l’ancre. Les français ont perdu 5 hommes les anglais 500. Le 23, arrêt à l’Arbre sec où se fait l’échange de prisonniers.
Les habitants de St-Pierre ne semblent pas avoir été incommodés par les opérations. C’est l’allégresse au coeur qu’ils se mirent à déserter un arpent de la terre de Jacques tout en fredonnant la chanson goguenarde à la mode du jour: C’est le général de Flipe ». Comme en fait foi la quittance annexée à l’acte de vente, le 3 novembre 1690, l’ouvrage était terminé.
Au Royaume de France, Louis, le Roy très chrétien frappait une médaille commémorative: QUÉBEC LIBÉRÉE, la France victorieuse au nouveau Monde.
Les canadiens aux USA (3)
L’histoire de l’émigration canadienne française aux USA a vraiment pris son essor vers la moitié du XIXème siècle, même si à l’occasion on en retrace une présence sporadique. Ainsi, par exemple, on a pu identifier plus de 1800 canadiens français qui ont participé aux côtés des rebelles lors de la guerre de l’Indépendance américaine. Naturellement, cette présence ne fut qu’un calque net de la conduite que plusieurs canadiens-français ont tenue lors de la conquête et surtout lors que de la guerre de l’Invasion américaine en 1775.
On se rappellera que sur la Rive sud du St-Laurent, à St-Henry-de-Lauzon en particulier, plusieurs compatriotes dont des Bussières, descendants de Gabriel, furent interpellés pour avoir soutenu les rebelles américains du général Arnold. C,est même cela qui explique l’origine du nom de certaines localités américaines comme celle de Coopersville, anciennement Corbeau ou Rouses’ Point du nom de Jaroux Roux, vétéran de la guerre de l’indépendance.
D’autre part, on s’étonne que la fièvre des États n’ait pas été plus endémique au XIX ème siècle vu l’état de crise qui sévissait au nord du 45ème parallèle. Cependant , de 1840 à 1930, plus d’un million de québécois et d’acadiens partirent pour les États-Unis. Vers 1850, la population croissait rapidement au Québec et les bonnes terres devenaient de plus en plus rares. Des familles canadiennes françaises commencèrent à regarder ailleurs hors de leurs régions pour s’établir là où ils pourraient nourrir leur familles qui croissaient. Le Massachussets leur offrait du travail aux moulins de Lewiston, Fall River, Manchester, Nashua et Woosocket.
Parmi les grandes entreprises qui contibuèrent à déclencher cette émigration québécoise vers la Nouvelle-Angleterre en particulier, on peut retenir (1790) Pawtucket (RI), Slater Mill, première usine mécanisée des USA, (1813), fall River, MA, Troy Mill, un des principaux centres manufacturiers en voie de développement, (1822), Lowell MA, prototype d’une ville industrielle, (1822) Chicopee MA,, (1838), Manchester NH, colossale compagnie Amoskeag ad 17 000 employés, (1844) Blackstone River (ad 80 usines de Worcester à Woonsocket).
Toutes ces villes ont connu l’arrivée de descendants de Jacques Bussière et Noelle Gossard dès la moitié du XIX ème siècle. (…) Les statistiques révèlent 435 mariages de descendants de Jacques et Noelle dans 22 états américains. L’état le plus populaire a été le Maine avec 148 mariages, suivi du NH, 131 (Gorham, Hooksett, Somersworth, Manchester, Suncook et Berlin) , MA, 58 (Holyoke, Fall River) , RI, 29 (Woonsocket) et Vermont 17 (St-Johnsbury, Northfiled Falls, Montpelier). Les dix-sept autres états qui totalisent 52 mariages sont en ordre décroissant: Michigan, Minnessota, Connecticut, NY, Washington, Wisconsin, CA, NE, Columbia, Georgia, Idaho, IL (Chicago), IN, KA, NJ, TE, VI.
Le plus ancien mariage aux USA serait celui d’Anastasie, fille d’Agustin Bussière et Julie Girard qui épousa Camille Giroux le 6 février 1855 à Clinton, NY. Les premiers mariages célébrés dans le Maine survinrent entre 1883 et 1897. Des descendants de Gabriel se marient à Lewiston …. mais vers quelle époque François Bussière a-t-il émigré en Nouvelle-Angleterre? On ne saurait le préciser vraiment ? C’est toutefois là qu’il y décéda.
Grand annuaire de Québec en 1881 (2)
Question de vous remettre en contexte, voici quelques éléments clé du Canada de 1881.
Fêtes d’obligation
- tous les Dimanche de l’année
- la circoncision de notre seigneur, le 1er janvier
- l’épiphanie, le 6 janvier
- l’ascencion, le 26 mai
- la fête du St-Sacrement ou fête dieu, le 16 juin
- la fête des apôtres Saint Pierre et Paul, le 29 juin
- la Toussaint, le 1er novembre
- la conception de la Sainte-Vierge, le 8 décembre
- Noel, le 25 décembre
Jeûnes d’obligation
- les quatre-temps, 9, 11, 12 mars, 8, 10 et 11 juin, 21, 23 et 24 septembre, 14, 16 et 17 décembre
- le carème tout entier, excepté les dimanches
- tous les mercredis, vendredis de l’avent
- les vigiles de Noel, Pentecôte, Apotres St Pierre et Paul, Assomption du 15 août et Toussaint
Jours maigres et d’abstinence
- tous les jours des quatre-temps de l’année
- tousl es vendredis de l’année
- les jours de vigiles ou l’on observe le jeûne
- le mercredi des Cendres et les trois jours suivants
- tous les mercredis, vendredis et samedis deds 5 premières semaines du Carème
- le dimanche des Rameaux et les six jours de la semaine sainte
- tous les mercredis et vendredis de l’Avent
Avant le repas …
Mon Dieu, benissez-moi et les viandes que je dois manger, afin que je ne me laisser aller à aucun excez. Mgr St Vallier, Catéchisme de Kebec, 1702.
Célébration du mariages non permises
Depuis le premier Dimanche de l’Avent jusqu’à l’Épiphanie inclusivement, et depuis le mercredi des Cendres jusqu’au Dimanche de la Quasimodo inclusivement …
Le Canada
- Victoria, souveraine du Royaume Uni de Grande Bretagne et Irlande et impératrice des Indes
- Sir John Douglass Sutherland Campbell, Marquis de Lorne, gouverneur général du Canada
- Sir John A Macdonald, premier ministre du pays
- Théodore Robitaille, lieutenant gouverneur du Québec
- J-A Chapleau, premier ministre du Québec
Taxes de l’époque
- 5 cents dans la piastre, payable par le propriétaire et locataire
- 1 1/4 cent pour le drainage
- taxe spéciale de dix centins dans la $ par le montant du loyer
- taxe personnelle, deux piastres
- taxe de marchand, 12 1/2 cent sur le montant de loyer
- Les aubergistes sont exempts de la taxe personnelle de 2 $ mais paient d’après le montant du loyer et pas moins de 27 $
- Taxe d’écoles catholiques, un centin dans la $
- Taxe d’écoles protestantes, deux centins dans la $ payable par les protestants seuls
- Aqueduc, dix centins dans la $ sur la propriété – soupapes (closets) et bains 2 $
- Chevaux de travail $ 2,50 – chevaux de plaisir 6 $
- Distillateurs 500 $ – compagnies d’assurance 55 $ – compagnies théâtrales 120 $, banques 1000 $
- Lettres adressées de ou pour les localités du Canada/USA – 3 centins par demi-once
- Pensionnnaire pour l’année scolaire: 100 $
- Abonnement à la bibliothèque – 15 centins par mois
Des Bussière (s) ont été de tous les métiers …. (2)
Au XIX ème siècle à Québec, il y avait un Bussière qui était …
- Architecte … Joseph-Georges Bussières qui tenait maison au 51 Arago (…)
- Barbier … Odilon Bussières, du 269 St-Olivier
- Chaloupier … Prisque Bussières (1787 à 1861)
- Charpentier … Joseph Bussières, du 43 rue Sutherland
- Charretier … Augustin Bussières, du 230 d’Aiguillon
- Conduteur de Quebec Railway … Alfred Bussières, du 2 St-Félix
- Confiseur … Omer Bussières, du 21 des Voltigeurs
- Coordonnier … Georges Bussières du 56 Victoria
- Détaillant de liqueurs … Joseph Bussière, du 238 d’Aiguillon
- Économe … Wilfrid Bussières de l’École normale de Notre-Dame de Québec
- Épicier … Samuel Bussière du 246 d’Aiguillon
- Facteur … Alphonse Bussière du 21 Ste-Thérèse
- Forgeron … Eugène Bussière du 219 d’Aiguillon; Horace Bussières (Verchères)
- Gardien de la paix … Ferdinand Bussières au 107 du Roi
- Grainetier … Samuel Bussières au 37 Sutherland
- Huissier … Louis-Georges Bussières, pour le district de Québec
- Laitier … Jean-Baptiste Bussières, du 103 Chateauguay
- Marchand de chaussures … Joseph-N Bussières, du 810 St-Vallier
- Marchand de grains … Paul-G Bussière, du 13 Dalhousie
- Menuisier … Delhis Bussières, du 372 Richelieu
- Reporter et Journaliste … Alfred J Bussières, du 65 St-Augustin
- Tailleur de cuir … Edmond Bussières, 61 Kirouac
- Teneur de livres … Edgard Bussières, du 362 Richelieu
CANADA – QUÉBEC – 1534-2000 (4)
« CANADA-QUÉBEC – 1534-2000 est le titre d’un volume écrit en collaboration par Jacques Lacoursière, Jean Provencher et Denis Vaugeois. L’ouvrage fut publié par les Éditions du Septentrion en octobre 2000.Je me suis servi de cet ouvrage pour tenter de situer le cheminement de notre ancêtre Jacques Bussière et des descendants d’Augustin de la 3e génération jusqu’à ma propre famille. CANADA – QUÉBEC est la synthèse historique de la Nouvelle-France et par cet article nous essaierons d’accoler quelque peu que ce soit le suivi de Jacques Bussière par son petit-fils Augustin Bussière. Mon intention n’est pas de faire un résumé de ce volume mais d’en tirer les passages qui pourraient illustrer ce cheminement.
LA NOUVELLE France – Le territoire qui nous concerne est celui de l’établissement de la France au Québec en 1608 par Champlain. Québec serait un mot algonquin qui signifierait « rétrécissement de rivière » et le mot Canada, selon Champlain, est d’origine iroquoise et voulait dire « amas de cabanes » ou « village ». Ce que la France cherchait à trouver par ces explorations était que la population s’accroissait et que les besoins augmentaient. Alors, l’or et les épices étaient les motifs d’exploration donc faire le commerce en exploitant les richesses du nouveau territoire. Il en était de même pour l’Angleterre, la Hollande et l’Espagne. En plus de ces objectifs politiques et économiques, chacun avait le souci de la conversion des indigènes. Le but religieux était devenu opportun après la bulle papale de 1493 afin de ne pas encourir les punitions ecclésiastiques. Le début de la colonie ne fut donc pas très facile pour Champlain qui meurt à Québec le jour de Noël 1635.
LE DÉBUT D’UNE LONGUE HISTOIRE – En juillet 1634, Champlain envoie le sieur de La Violette établir un poste de traite à l’embouchure de la rivière Saint-Maurice. A ce moment-là, le poste de Trois-Rivières était l’un des plus beaux endroits de tout ce pays et il sera, pendant quelques années, le poste le plus important pour le commerce des fourrures. Il était donc important de défendre ce poste contre toute attaque des Iroquois ou de l’Angleterre. Il devenait nécessaire que des soldats soient sur place pour protéger le poste contre toute attaque. Là, commence l’histoire de Jacques Bussière, notre ancêtre. Son contrat d’engagement à titre de soldat, signé à La Rochelle, le 7 avril 1643, devait l’amener au pays à l’été de cette année-là durant la période propice à la navigation.
LE PLATON – Les Iroquois voulaient contrôler la traite des fourrures avec les Français mais ces derniers commerçaient déjà directement avec les Algonquins et les Hurons. La guerre avec les Iroquois est alors devenue inévitable et durera 25 ans, de 1641 à 1666. Le premier poste à être attaqué est celui de Trois-Rivières. Jacques Bussière en 1649, est cantonné dans le quartier Le Platon de Trois-Rivières et y serait demeuré pendant quelques années. Il a donc dû participer à la défense du poste de Trois-Rivières contre l’attaque des Iroquois.
NOUVELLE – France vs NOUVELLE – ANGLETERRE – Dès 1660, Jacques Bussière est caporal en la garnison du fort Saint-Louis à Québec. En 1663, la population de la Nouvelle –France s’élève à environ 2500 âmes soit 1600 à Québec et dans les seigneuries adjacentes. Montréal compte 500 habitants et Trois-Rivières 400. Une moitié de cette population de 1663 provient de l’immigration et l’autre de l’accroissement naturel. C’est dire que la Nouvelle-France se peuple peu rapidement. Par contre, la Nouvelle-angleterre passe de 50000 habitants en 1641 à plus de 80000 en 1663.
RÉGIME SEIGNEURIAL – La France s’en remet alors à des compagnies privilégiées pour le peuplement de la Nouvelle-France, telle est l’origine du système seigneurial. Ce système accorde à des entrepreneurs qu’on appellera seigneurs, une portion plus ou moins grande terre pour y établir des habitants. Le 15 novembre 1663, Jacques Bussière obtient une concession à l’Ile d’Orléans des mains de Charles Lauzon, seigneur de charny. L’ancêtre s’installe alors sur la terre No 36 du lot cadastral No 93 plus une partie de 95 jusqu’à la ligne ouest de 101. Le recensement de 1666 mentionne que 5 arpents ont été mis en valeur sur la terre de Jacques Bussière.
PEUPLEMENT – Avec l’arrivée de l’intendant Talon en 1665, ce dernier voit à faire re-poser l’avenir de la Nouvelle-France sur le recrutement d’une bonne population et sur le développement du territoire. Pendant les années d’administration de Jean Talon, plus de 2500 Français émigrent au Canada. La population de la colonie double en 7 ans : de 3200 qu’elle était en 1666, elle passe à 6700 en 1672. Un millier de filles du roi viennent cher- cher mari. En 1671, possiblement au cours de l’été, est arrivée au pays, Noëlle Gossard à titre de fille du Roi de France. Cette femme d’un certain âge, a préféré épouser un colonial plutôt que d’attendre un mariage incertain dans la métropole. Alors dès l’autom-ne1671, Noëlle prend mari.
- Jacques Bussière (1629-1699)
- Noëlle Gossard (1634-1684)
- Mariage : 16 octobre 1671
- Sainte-Famille, Ile d’Orléans
Talon rentre en France en 1672 en peu d’années, l’intendant a réalisé une œuvre considérable. En 1681, il songe à revenir à Québec, mais l’opposition de l’évêque de Québec et des jésuites empêche la réalisation de son projet. Il est vrai que l’intendant, pendant son premier séjour au Canada, avait maintes fois divergé d’opinion avec eux, en particulier sur la question de l’eau-de-vie. Le roi nomme comme gouverneur de la Nouvelle-France, le comte Louis de Buade de Frontenac et de Pallau. Il arrive au Canada en 1672. Pendant 10 ans, la colonie est au ralenti car le roi Louis XIV a demandé à Frontenac par le biais de Colbert de ne faire aucune dépense extraordinaire. Il est retourné en France en 1682 pour revenir à nouveau en 1689 jusqu’en 1698. Pendant ce temps, Jean Bussière, fils de Jacques et de Noëlle, est né le 28 décembre 1673 et il s’est marié à Ursule Rondeau à Saint-Pierre Ile d’Orléans. 18 enfants vinrent continuer la lignée descendante de Jacques Bussière. A l’âge de 17 ans, Jean n’est pas encore marié mais comment a-t-il réagi lors de l’attaque de Québec en 1690?
- Jean Bussière (1673-1735)
- Ursule Rondeau (1676-1745)
- Mariage: 21 avril 1694,
- St-Pierre Ile d’Orléans
En 1690, Québec est attaquée par la flotte anglaise de l’amiral William Phips avec 34 navires montés par 2300 hommes. La saison étant avancée, le 24 octobre 1690, la flotte anglaise lève l’ancre car on ne veut pas que les navires soient pris dans les glaces. Le 11 avril 1713, la paix est conclue entre la France et l’Angleterre, par le traité d’Utrecht. La population canadienne passe de plus de 18000 en 1713 à 43000 en 1739 et cette augmentation serait due au fort taux de natalité. D’Ailleurs, les Bussière font partie de cette augmentation du taux des naissances. Le 16 novembre 1699 est né Augustin Bussière, l’un des fils de Jean et de Ursule. Il se mariera à Charlotte Lecompte, le 21 janvier 1726 à Beaumont. Ils auront 11 enfants dont Paul-Marie qui continuera la lignée descendante de Jacques Bussière. Augustin, tout comme son père Jean et son grand-père Jacques, est cultivateur car vers les années 1730, il aurait obtenu une concession des religieuses de l’Hôtel-dieu de Québec dans le rang Des Mines, en la Côte Saint-Ange à Saint-Augustin-de-Desmaures.
- Augustin Bussière (1699-1757)
- Charlotte Lecompte (1701-1776)
- Mariage: 21 janvier 1726,
- Beaumont, QC
Cet Augustin de la troisième génération, fils de Jean, petit-fils de Jacques et de Noëlle est l’ancêtre des Bussières originaires de la région de Pont-Rouge dans le comté de Portneuf. Sa terre était évaluée à 3000 livres en 1750. Son fils Paul-marie, qui continuera la lignée descendante d’Augustin son père, deviendra aussi cultivateur par l’achat du lot de terre No 247 du Rang des Mines de Saint-Augustin-de-Desmaures, soit quelques lots avant le lot No 252 de son père Augustin. Paul-Marie, fils d’Augustin, se marie le 4 novembre 1754, à Josephte Meunier à l’Ancienne-Lorette. Ils donnèrent naissance à 10 enfants dont Augustin qui sera celui qui va continuer la lignée descendante de son grand-père Augustin.
- Paul-Marie Bussière (1729-1804)
- Josephte eunier (1735-1795)
- Mariage: 4 novembre 1754,
- L’Ancienne-Lorette, QC
Paul-Marie et sa famille ont sans doute vécu des moments angoissants durant les années 1756-1760. Est-ce que Paul-Marie a été « forcé d’abandonner la culture des champs pour prendre part à l’effort de guerre? Devait-il se contenter de viande de cheval tel que Montcalm le mentionne dans une lettre au Chevalier de Lévis le 4 décembre 1757? » En 1757, l’état de famine est presque généralisé. Dans son journal en date du 2 janvier 1759 Montcalm écrit : « Grande misère à Québec. » L’année 1760 est la fin de la Nouvelle-France. Dès le 7 décembre 1763, des instructions royales invitent le gouverneur à établir l’Église anglicane tant en principe qu’en pratique et à donner tout l’encouragement possible à la construction d’écoles protestantes. Cependant, les Anglais n’ont pas forcé les Canadiens à abandonner leur langue tout en espérant que ceux-ci feraient les efforts nécessaires pour apprendre la langue anglaise. A l’ouverture du Parlement de 1849, comme l’Article 41 de l’Acte d’Union qui restreignait l’usage du français vient d’être abrogé par Londres, le gouverneur prononce le discours du trône dans les deux langues.
- Augustin Bussière (1720-1822)
- Madeleine Ouvrard (Laperrière)(177.-1851)
- Mariage : 8 février 1790,
- L’Ancienne-Lorette, QC
Augustin et Madeleine ont donné naissance à 11 enfants dont Charles né en 1797 qui fera la continuité de l’ancêtre Jacques. Augustin se marie en 1790 soit 16 mois avant la sanction de l’Acte de l’Amérique du Nord ou 22 mois avant l’entrée en vigueur de la nouvelle constitution le 26 décembre 1791. En 1816, Mgr Plessis est reconnu « Bishop of Quebec » et il est invité à siéger au Conseil législatif. En 1820, la population des Etats-Unis atteint les ¾ de million. Le Bas-Canada est peuplé de 420000 habitants dont 80000 Britanniques. Le Haut-Canada en compte 125000 et les Maritimes plus de 200000. Donc, une majorité anglaise sur le canadien français.
- Charles Bussières (1797-1848)
- Geneviève Rochette (1797-18 ?)
- Mariage : 26 janvier 1824,
- Pointe-aux-Trembles, QC
Charles et Geneviève auraient eu 10 enfants dont leur fils Charles assurera la continuité de ce dernier sur la terre de son père au Grand Capsa. Augustin a obtenu cette concession de la terre du Grand Capsa en 1785. Plus tard, en 1843, Charles et Geneviève ont acheté le lot No 32 de la Pointe des Fourches, aujourd’hui le Rang du Nord à Saint-Raymond (Portneuf) où son fils Charles et son épouse Sophronie Denis se sont installés après leur mariage en 1851.
Une période d’histoire mouvementée… De 1820 à 1850, environ 3000000 de personnes quitteront les îles britanniques à destination de l’Amérique. Le tiers se fixera dans l’Amérique britannique et les deux autres tiers s’établiront aux Etats-Unis. En 1820, le roi Georges III est mort après avoir régné 60 ans sur la Grande-Bretagne. En 1822, un projet de loi est présenté aux communes de Londres concernant l’union du Bas-Canada et du Haut-Canada mais le projet fut retiré dû au fait que l’opposition a refusé de collaborer. En 1831, révision de la carte électorale, on prévoit alors 44 comtés pour un total de 84 députés. En 1832, alors que plus de 5200 immigrants avaient débarqué à Québec au cours de l’année, une épidémie de choléra endeuille la population et dans la seule ville de Québec, il y aurait eu plus de 3000 morts. Les années 1833-36 sont pénibles par suite de la crise économique ce qui rend les Canadiens plus sensibles aux problèmes politiques. L’Acte d’Union entre en vigueur le 10 février 1841. Qu’ont ressenti Charles et Geneviève des troubles de 1837-38 Est-ce que la question nationale les a troublés ou peut-être ces troubles se passaient bien loin d’eux?
- Charles Bussières (1832-1887)
- Sophronie Denis (1829-1907)
- Mariage: 11 novembre 1851,
- Pointe-aux-Trembles, QC
On aura remarqué que le patronyme a commencé à varier. Le « S » à la fin du patronyme Bussière serait apparu au cours du XIXe siècle. Charles et Sophronie auraient eu 6 enfants dont François-Odilon (Odina) qui est né dans le Rang du Nord à Saint-Raymond en 1857. Ce dernier fera la continuité en délaissant la terre du Grand Capsa que son père avait acheté en 1868 de son frère Fabien qui en avait hérité à la mort de son père Charles/Geneviève en 1849. Odina va, en 1885, s’installer avec sa famille au village de Pont-Rouge dans le comté de Portneuf. En 1892, Le Conseil de la paroisse de Sainte-Jeanne-de-Neuville donna 3.00$ à Odina (François-Odilon) pour décharger de la neige le pont rouge.
Un pays qui évolue… De 1815 à 1851, le monde occidental subit l’effet d’une longue récession économique caractérisée par la sous-production et la hausse des prix. Le Canada cherche à resserrer ses liens commerciaux avec les Etats-Unis. La crainte des Etats-Unis pousse les colonies britanniques à se fédérer. Une proclamation royale, datée du 24 mai 1867 et devant entrer en vigueur le 1er juillet suivant, consacre l’existence du nouveau « Dominion ». en même temps, le gouvernement britannique garanti un emprunt de 3000000 de livres pour la construction d’un chemin de fer inter colonial. En 1867, le Québec compte environ 1 150 000 habitants dont 75% sont de langue française. Près de 80% d’entre eux vivent à la campagne. La population est fort jeune puisqu’en 1851, le pourcentage des moins de 20 ans s’élevait à 48%.
- François-Odilon (Odina) Bussières (1857-1927)
- Rosalie Plamondon (1859-1920)
- M. 1er février 1881,
- Sainte-Jeanne-de-Neuville, QC
A son mariage en 1881, Odina demeure sur la terre du Grand Capsa. Le 12 janvier 1881, Charles, sont père, lui a donné la moitié de la terre, soit un arpent de front sur 80 de pro- fondeur à la condition qu’il demeure sur ladite terre et prenne soin de ses père et mère, sinon, la donation notariée sera annulée. Sur cette terre est né Philémon, fils d’Odina et Rosalie, le 9 juillet 1883. En février 1885, Odina et sa famille quittent la terre du Grand Capsa pour s’installer au village de Sainte-Jeanne-de-Neuville où ils eurent beaucoup d’enfants soit six garçons et sept filles.
Dans le secteur agricole, les récoltes sont tellement mauvaises que le gouvernement provincial accorde des subsides de 50000$ sous forme de grains de semence. Cela a peut-être constitué la raison qui a amené Odina à quitter la terre pour aller travailler au village. Odina et sa famille ont habité la maison qui était située juste en face de l’église Sainte-Jeanne-de-Neuville, village que l’on a appelé Pont Rouge par la suite. Odina et Rosalie sont nés dans le Rang du Nord à Saint-Raymond, soit le lot No 30 pour Rosalie et le lot No 32 pour Odina. Voir la carte Pointe des Fourches.
- Philémon Bussières (1183-1953)
- Wilhelmine Leclerc (1886-1974)
- Mariage: 26 février 1906,
- Sainte-Jeanne-de-Neuville, QC
Philémon est allé travailler à Montréal où le premier enfant est né. Germaine y vit le jour le 2 avril 1907. Dès la fin de cette année-là, il revint à Sainte-Jeanne-de-Neuville où il a habité avec sa famille jusqu’en 1915. Il a alors vendu sa maison située au 22 rue du Collège, (aujourd’hui), pour aller s’établir à Québec avec toute sa famille. Ils donnèrent naissance à 14 enfants dont 8 filles et 6 garçons. Yves est le 13e enfant de cette famille. Philémon fut marchand de grains à Québec pendant plusieurs années mais le tout se transforma en catastrophe avec la période économique difficile qu’ont connue les années 30. Son frère Alexandre qui demeurait aussi à Québec, fut tué le 1er avril 1918 lors de l’émeu te à Québec, laissant son épouse, Régina Ferland, avec un garçon Roger âgé d’environ un an. Son épouse était enceinte et elle donna naissance à une fille Yvette, le 22 mai 1918 soit un mois et 22 jours après le décès d’Alexandre, ce qui ne fut pas facile pour la famille Bussières. Cependant la vie a continué par les années qui ont suivi comme pour toute autre famille ayant vécu tous les soubresauts de la vie jusqu’à l’année 2004″.
Les surnoms des ancêtres au début de la colonie …
Jacques Bussière dit Laverdure
« Selon les dires de Pierre-Gabriel Gonzalez, dans le livre d’or des noms de familles en France, le nom d’origine des patronymes serait le surnom donné à une personne en faisant référence à une particularité soit le lieu d’habitation, la situation géographique ou encore pour désigner son hameau, son village, sa ville, sa paroisse et son pays d’origine. D’ailleurs, aux XIe et XIIe siècles, les surnoms qualificatifs commencent à être inscrits dans les actes à côté du nom de baptême. C’est qu’il devenait indispensable de différencier les individus dans les actes officiels. En 1539, l’ordonnance de Villers-Côtterêts, signé par François 1er, imposa au clergé de tenir les registres des baptêmes en langue française. Ainsi, à côté du nom de baptême s’officialise le nom de famille.
Tout cela est bien beau mais que viennent faire les surnoms qui suivent les patronymes de nos ancêtres de France qui sont venus en Nouvelle-France comme Jacques Bussière dit Laverdure? Que veux dire ce Laverdure ou tout autre surnom que vous pourrez lire dans cet article. Je me suis dit que ce Laverdure n’était pas le seul surnom et j’ai alors pensé faire une recherche dans le Dictionnaire biographique des ancêtres québécois de Michel Langlois, dans le Tome 1, dans les lettres A et B afin de vérifier pour chacun des noms de patronyme s’il y avait un surnom. A ma grande surprise, j’ai constaté que pour la majorité des surnoms, lesdites personnes étaient des soldats venus de France en Nouvelle-France
Cette recherche m’a permis de dresser la liste des patronymes des personnes venues en Nouvelle-France, au début de la colonie, à titre de soldat et dont les noms commencent par les lettres A et B seulement.
Patronyme, Surnom dit, Prénom, (Fréquences/Actes – Autres surnoms)
- Allard, Labarre, Julien, (4. 15)
- Amand, Jolicoeur. Pierre (4, 3)
- Amelot, Sanspeur, Jacques, (21, 1)
- Arcouet, Lajeunesse, Jean (1, 1)
- Aubert, Latouche, Julien, (36, 22)
- Audibert, Lajeunesse, Etienne, (44, 2)
- Auger, Lafleur, Jean-Baptiste, (53, 35)
- Augrand, Lafleur, Pierre, (6, 0)
- Badaillac, Laplante, Louis, (81, 2)
- Badel, Lamarche, André, (5, 3)
- Balan, Lacombe , Pierre, (64, 2)
- Banliac, Laperle, Mathurin, (76, 5)
- Barbary, Grandmaison, Pierre (157, 4)
- Bardet, Lapierre, Pierre (60, 4)
- Bariteau, Lamarche, Louis (76, 2)
- Baucher, Morency, Guillaume (110, 9)
- Baudreau, Graveline, Urbain (265, 9)
- Bazinet, Tourblanche, Antoine (27, 7)
- Beaudin, Desjardins, Philippe (10, 13)
- Beaudry, l’Epinette, Antoine (5, 25)
- Beaune, Lafranchise, Jean (4, 12)
- Bellet, Gazaille, Jean, (9, 7)
- Belot, Larose, Blaise (210, 12)
- Bergevin, Langevin, Jean (157, 1)
- Bernier, Lamarzelle, Mathurin (9, 21)
- Besnard, Bourjoly, René (32, 19)
- Besset, Brisetout, Jean (1, 4)
- Bétourné, Laviolette, Adrien (8, 1)
- Belleron, Lafatigue, Pierre (19, 0)
- Biroleau, Lafleur, Pierre (78, 1)
- Bizeux, Larose, Jean (8, 1)
- Blanchon, Larose, Etienne (27, 1)
- Blenier, Jarry, Bernard (172, 1)
- Boineau, Lachaume, Raymond (6, 23)
- Boissonneau, Saintonge, Vincent (104, 1)
- Bon, Lacombe, Pierre (5, 9)
- Boucher, Lajoie, Elie (20, 122)
- Bougeron, Champagne, Jean (175, 5)
- Bouin, Dufresne, Julien (165, 4)
- Bourgeois, Laverdure, Antoine (3, 14)
- Bourget, Lavallée, Pierre (1, 4)
- Bours, Lachapelle, Antoine (58, 4)
- Branchereau, Lacombe, Charles (1, 1)
- Brane, Bourdelais, Antoine (101, 1)
- Brard, La Reverda, Jean (1, 1)
- Brault, Lafleur, Pierre (9, 26)
- Bray, Labonté, Léger, (112, 8)
- Brouillet, Laviolette, Michel, (41, 12)
- Brousson, Lafleur, François, (10, 1)
- Brunsard, Langevin, Laurent, (38, 1)
- Bureau, Sansoucy, Louis, (95, 3)
- Bussière, Laverdure, Jacques, (3, 2)
Dans cette liste, il a près de 50 surnoms différents. Disons que dans l’armée, à cette époque, chaque soldat avait un surnom et les documents de l’époque ne nous donnent pas la raison de ce surnom. Cependant, ces surnoms peuvent être des noms de lieux d’habitation ou d’origine, des noms de famille ou même des sobriquets tels que les suivants :
- La plante : un bel homme, d’allure saine et vigoureuse
- La rose : sentir bon ou mauvais
- La montagne : un homme très corpulent
- La perle : personne remarquable, sans défaut
- La franchise : qualité d’une personne franche
- La violette : personne qui se parfumerait
- Brise-tout : personne maladroite
- La fatigue : personne qui se dépense trop
- Sans soucy : personne qui n’attache pas trop d’importance
- La verdure : personne qui aime les légumes verts mangés crus
Cette recherche ne m’a pas permis de trouver la raison du surnom donné à chaque soldat mais elle m’a permis d’identifier pour 20 d’entre eux, la date d’arrivée à Québec et sur quel navire ils sont arrivés. Débarquement à Québec, le 19 juin 1665, à bord du navire Le Vieux Siméom
- Jean Besset dit Brise tout
- Michel Brouillet dit La violette
- Louis Badillac dit La plante
- Louis Baribeau dit La marche
- Etienne Blanchon dit La rose
Débarquement à Québec, le 18 août 1665 sur L’Aigle d’or
- Pierre Barbary dit Grand maison
- Mathurin Bernier dit La marzelle
- Vincent Boisonneau dit Saintonge
- Louis Bureau dit Sans soucy
Débarquement à Québec, le 18 août 1665 sur La Paix
- Antoine Bazinet dit Tourblanche
- Jean Bergevin dit Langevin
- Raymond Boineau dit La chaume
- Jean Bourgeron dit Champagne
- Julien Blouin dit Dufresne
Débarquement à Québec, le 12 septembre 1665 sur La Justice
- Mathurin Banlier dit La perle
- Pierre Bon dit Lacombe
- Laurent Buy dit Lavergne
Débarquement à Québec, le 12 septembre 1665, sur Le Saint-Sébastien
- Jean Beaune dit La franchise
- Etienne Boyer dit Lafontaine Milon
- Jean Brard dit La Reverdra*
Pour terminer, je dois admettre que le surnom de mon ancêtre ne semble pas s’expliquer que par ce qui a été écrit ci-dessus. Cependant, tout comme pour faire une recherche en généalogie, il n’est pas évident que le résultat escompté, au bout du chemin, sera satisfaisant mais, au moins, la satisfaction d’avoir fait cette recherche justifie amplement cette dernière. La Reverdra : «Ce surnom particulier que l’on retrouve dans la liste de 1668, nous permet de le rattacher avec certitude à la compagnie du sieur Vernou de la Fouille au régiment Carignan-Salière». Michel Langlois, Ibid., 1, 280″.
Les filles du Roi
« Pourquoi les Filles du Roi? C’est un sujet connu de la plupart des personnes qui s’intéressent quelque peu à la généalogie. Que servira aux lecteurs du bulletin Une Branche de Buis la lecture de cet article? Une histoire comme une autre intéresse toujours la curiosité de tous les lecteurs. Alors, pourquoi ne pas essayer d’élaborer sur le sujet tout en admettant que ledit sujet fut traité par divers auteurs. Certains le firent en le présentant sous forme de roman et d’autres selon la forme d’essai historique.
La première question à ce sujet fut de savoir si Noëlle Gossard, l’épouse de notre ancêtre Jacques Bussière était identifiée comme une Fille du Roi. Eh bien oui, elle en est une suivant le Dictionnaire biographique des ancêtres québécois comme plusieurs autres dont j’ai pu retracer les noms dans ledit dictionnaire. Cependant, je m’en suis tenu à seulement celles qui apparaissent dans la lignée collatérale d’Augustin dont je suis un descendant. Cette recherche s’est limitée aux tomes l, 2 et 33 dudit dictionnaire de M. Michel Langlois. (…)
Noëlle Gossard est arrivée à Québec en 1671. Était-elle au début de l’immigration au Québec? Il semblerait que non car, dès 1665, d’autres Filles du Roi seraient arrivées à Québec. Ce renseignement n’est pas suffisant pour satisfaire la curiosité du lecteur. Comment cette immigration a-t-elle commencée? Selon le roman de Colette Piat qui a pour titre «Les Filles du Roi », cette institution des Filles du Roi aurait été créée par Jean-Baptiste Colbert qui est né à Reims en 1619 et décédé à Paris en 1683. Colbert est un homme d’État français sous Louis XIV qui a exercé son activité dans tous les domaines de l’administration publique française. Il aurait favorisé le peuplement du Canada en envoyant en 1665 Jean Talon pour occuper le poste de premier intendant de la Nouvelle France qu’il occupa de 1665 à 1668 et de 1670 à 1672.
Talon sachant que la Nouvelle France était peuplée d’hommes en bonne santé et dépourvus d’épouse, il imagina que des filles de famille, des veuves, des orphelines qui seraient dotées par le Roi et que l’on identifierait comme étant les Filles du Roi, pourraient être envoyées en Nouvelle France. Alors, le roi Louis XIV, connaissant la progression de la Nouvelle France et voulant maintenir cette progression, accepta cette idée des « Filles du Roi » et décida d’envoyer par vaisseaux entiers des filles de famille, des ouvrières pauvres, des veuves ou des orphelines auxquelles une dot serait allouée. Le roi attachait beaucoup de prix au bonheur des « Filles du Roi » car c’était la condition de réussite de ce grand projet. Pour ce faire, des indications sur les origines des filles choisies étaient prises en note car chacune devait annoncer ses titres et qualités. Il se peut que quelque autorité inconnue d’elles ait pu fournir au Roi lesdites indications.
La Rochelle en plus de Dieppe était un des lieux privilégiés de départ et la traversée était longue après des mois de mer inconnue car la Nouvelle France était fort lointaine de la France. Les « Filles du Roi » étaient sans doute au courant de ce long voyage et que l’hiver à Québec était fort rigoureux. Mais ces dernières ne partaient pas seules car le régiment de Carignan Salières, du moins en 1665, faisait partie du voyage. D’ailleurs, à leur arrivée, leur avait-on dit, il y aurait mille prétendants impatients de trouver une épouse et qu’elles n’auront que l’embarras du choix. Le navire ne serait qu’un trois-mâts de 200 tonneaux. Quelle différence avec les transatlantiques d’aujourd’hui !!!
En plus de tout ce monde, il fallait embarquer des animaux, vivants ou morts, destinés à la nourriture du voyage ou de la colonie. Ce long voyage fut difficile pour plusieurs qui étaient affaiblies ou atteintes déjà du scorbut. Mais en fin de voyage, il y avait les Ursulines qui, heureusement, les attendaient avec en tête Marie de l’Incarnation qui leur ouvrira les bras pour les mettre à l’abri. Beaucoup d’officiers, d’habitants ou marchands des villes accouraient à Québec car ces hommes sans épouses attendaient les navires avec une folle impatience.
Les Filles du Roi auraient été informées que l’intendant Talon voulait que toutes les jeunes filles venant de France devaient se marier sans délai. Une ordonnance du Roi obligeait les jeunes gens du Canada à se marier à 20 ans et les filles à 18. L’intendant Talon n’accepterait pas qu’une Fille du Roi demeure seule à moins qu’elle ne consente à donner son âme à Dieu, car les Filles du Roi qui viennent de France à grands frais sont ici pour faire le bonheur de nos colons et peupler le pays. Il mentionnait à ces dernières que si personne ne veut de vous à Québec, partez à Trois-Rivières ou à Montréal. Suite à toutes ces recommandations, les Filles du Roi étaient mariées aussi peu que quinze jours après leur arrivée conformément aux intérêts de la Province.
Je crois que cet histoire nous montre le courage, la force de caractère de ces Filles du Roi qui ont choisi de venir s’établir à Québec en ce début de colonie tout en affrontant une traversée peu clémente ainsi que la maladie pour rejoindre les habitants du Québec qui sont gais, chaleureux, généreux. Pour vérifier ces contraintes établies par l’intendant, nous verrons ci-après les noms de quelques Filles du Roi avec la mention de leur mariage après leur arrivée. Pour venir au Québec la navigation n’avait lieu en ce temps-là que durant la saison estivale soit de mai à août. Alors, vous remarquerez que les Filles du Roi se sont toutes mariées à l’automne de leur arrivée sauf exception.
- Jacqueline Héron arrivée en 1665, mariée le 15 octobre 1665 à Jacques Galarneau à Québec
- Marie-Claire de La Hogue, arrivée en 1669, mariée le 27 novembre 1669 à Jean Sédillot à Québec
- Anne De Quain, arrivée en 1669 et mariée le 28 octobre 1669 à François Lareau à Québec
- Marie Deschamps, arrivée en 1669 et mariée le 13 octobre 1669 à Michel Verret à Québec
- Anne Lainé, arrivée en 1669 et mariée le 14 octobre 1669 à Étienne content à Ste-Famille, I. O.
- Jeanne Fresset, arrivée en 1670 et mariée le 16 octobre 1670 à Étienne Jacob à Québec
- Marguerite Lamain, arrivée en 1670 et mariée le 14 novembre 1670 à Michel Rognon à Québec
- Noëlle Gossard, arrivée en 1671 et mariée le 16 octobre 1671 à Jacques Bussière, à Ste-Famille I. O.
- Geneviève leclerc, arrivée en 1671, mariée le 26 novembre 1671 à Laurent Poiré à Québec
- Jeanne Lecompte dit Renard arrivée en 1671, mariée le 26 avril 1672 à Jacques Dion à Québec »
Tiré et adapté de
- (1) Bussières E. Une Branche de Buis. 1994; 16.
- (2) Bussières JP. Y a-t-il des Bussières qui ont connu ces règlements ? Une Branche de Buis 1996; 27: 15.
- (3) Bussières JP. Les canadiens aux USA. Une Branche de Buis 1997; 29: 16-23.
- (4) Bussières Y. Canada-Québec – Une Branche de Buis 2004; 44.
- (5) Bussières Y. Une Branche de Buis, 2000, no 36.
- (6) Bussières Y. Les filles du Roi. Une Branche de Buis 2000; 35: 59-60.
____________________________________
Six générations de Bussière (1, 2)
Il existe plusieurs façons de représenter un arbre généalogique et les lignées qui s’y apparentent. Vous trouverez une présentation sous forme de tableau des 6 premières génération de Bussière depuis Jacques (arrivée en 1643 et mariage en 1671) suivi de ma lignée personnelle (Jean-François Bussières, né en 1964 et marié en 1990). On peut consulter ce tableau en lisant au préalable les 2 exemples qui suivent.
Ex. Paul Bussières (703) fils de Louis (75) épousa Marie-Alexine Descoteaux en 1863
Ex. Charles Bussières (2), fils de Paul (7) épousa Catherine Lavigne (1773)
Lignée | PrénomDuDescendant | ParentsDu Descendant | Année de mariage DuDescendant | NomDuConjoint | ||
Jacques Bussière | Inconnu –Recherches requises en France | Idem précédent | Idem précédent | Massonnière, Jeanne | ||
Première génération |
||||||
Jacques Bussières |
1671 |
Gossard, Noelle | ||||
Deuxième génération |
||||||
0 | Jean Bussière |
1694 |
Rondeau, Ursule | |||
Troisième génération |
||||||
1 | Jean |
0 |
1716 |
Dupil, Françoise | ||
1 | Jean |
0 |
1758 |
Nadeau, Marie-Charlotte | ||
2 | François |
0 |
1733 |
Ferland, Marie-Anne | ||
2 | François |
0 |
1745 |
Ruel, Marie-Anne | ||
2 | François |
0 |
1751 |
Dufaux, Marie-Anne | ||
3 | Augustin |
0 |
1726 |
Lecompte, Marie-Charlotte | ||
4 | Gabriel |
0 |
1734 |
Paradis, Marie-Anne | ||
4 | Marie |
0 |
1734 |
Heurtin, Pierre-François | ||
5 | Joseph |
0 |
1730 |
Roy, Pierre | ||
5 | Madeleine |
0 |
1733 |
Roy, Pierre | ||
5 | Madeleine |
0 |
1744 |
Duchesne, Nicolas | ||
5 | Madeleine |
0 |
1746 |
Delaune, Jacques | ||
5 | Madeleine |
0 |
1752 |
Carrier, Léonard | ||
5 | M.-Angélique |
0 |
1737 |
Dubois-Lafrance, Jean-F. | ||
6 | Charles |
0 |
1750 |
Drolet, Marie-Catherine | ||
7 | Paul |
0 |
1744 |
Ferland, Catherine | ||
7 | Marthe |
0 |
1744 |
Jean, Maurice-Michel | ||
Quatrième génération |
||||||
10 | Jean-Baptiste |
1 |
1741 |
Poiré, Josette | ||
10 | Marie |
1 |
1747 |
Cloutier, Joseph | ||
10 | Geneviève |
1 |
1749 |
Bergeron, Joseph | ||
10 | Marie-Véronique |
1 |
1744 |
Rousseau, Jacqus | ||
10 | Marie-véronique |
1 |
1773 |
Gauvin, Pierre | ||
20 | Louis |
2 |
1761 |
Ratté, Gertrude | ||
20 | Marie-Thérèse |
2 |
1769 |
Parent, Michel | ||
20 | Marie-Barbe |
2 |
1788 |
Robege, Ambroise | ||
30 | Pierre |
2 |
1751 |
Ouvrard, Barbe | ||
31 | Paul-Marie |
3 |
1754 |
Meunier, Marie-Joseph | ||
31 | Marie-Joseph |
3 |
1752 |
Meunier, Joseph | ||
31 | Marie-Louise |
3 |
1757 |
Trudel, Jean-François | ||
31 | Josette |
3 |
1751 |
Ouvrard, François | ||
40 | Louis-Gabriel |
4 |
1765 |
Leclerc, Thérèse | ||
40 | Louis-Gabriel |
4 |
1771 |
Blouin, Madeleine | ||
40 | Louis-Gabriel |
4 |
1808 |
Déport, Marie-Anne | ||
40 | Marie-Louise |
4 |
1769 |
Perrot, Jean-Baptiste | ||
50 | Jean-Baptiste |
5 |
1763 |
Malboeuf, Marie-Josephte | ||
50 | Geneviève |
5 |
1763 |
Malboeuf, Noel | ||
50 | Marie-Josephte |
5 |
1762 |
Villeneuve, Pierre-Jean | ||
51 | Pierre-Paul |
5 |
1774 |
Fournier, Françoise | ||
51 | Marie-Charlotte |
5 |
1778 |
Crépeau, Pierre | ||
52 | François-Xavier |
5 |
1792 |
Bossu, Marguerite | ||
52 | Marie-Louise |
6 |
1787 |
Bacon, Denis | ||
60 | Charles |
6 |
1781 |
Bacon, Marie-Anne | ||
60 | Madeleine |
6 |
1782 |
Moisan, Louis | ||
61 | Jean-François |
6 |
1781 |
Audet, Marie-Josephte | ||
61 | Marie-Thérèse |
6 |
1791 |
Trahan, Pierre | ||
61 | Marie |
6 |
1774 |
Valin, Charles | ||
61 | Marie-Anne |
6 |
1787 |
Savard, Joseph | ||
61 | Lucille |
6 |
1799 |
Filion, Etienne | ||
61 | Catherine |
7 |
1769 |
Brodeur, Joseph | ||
61 | Catherine |
7 |
1772 |
Ayot, Modeste | ||
61 | Catherine |
7 |
1789 |
Malboeuf, Pierre | ||
70 | Paul |
7 |
1785 |
Lafond, Isabelle | ||
71 | Pierre |
7 |
1779 |
Ledoux, Marie-Françoise | ||
72 | Charles |
7 |
1773 |
Lavigne, Catherine | ||
72 | Charles |
7 |
1778 |
Lavigne, Charlotte | ||
72 | Marie-Anne |
7 |
1776 |
Huot, Charles | ||
Cinquième génération |
||||||
11 | François |
10 |
1771 |
Fontaine, Marie-Françoise | ||
12 | Pierre |
10 |
1771 |
Dallaire, Marie-Josephte | ||
12 | Pierre |
10 |
1825 |
Gosselin, Marie | ||
12 | Marie-Josephte |
10 |
1770 |
Crépeau, Louis | ||
12 | Marie-Josephte |
31 |
1799 |
Drolet, André | ||
12 | Thérèse |
31 |
1781 |
Martel, Charles | ||
32 | François |
31 |
1783 |
Dussault, Marie | ||
33 | Paul |
31 |
1783 |
Marois, Marie-Barbe | ||
34 | Augustin |
31 |
1790 |
Ouvrard, Madeleine | ||
41 | Louis |
40 |
1792 |
Roy, Madeleine | ||
41 | Louis |
40 |
1819 |
Turgeon, Marie | ||
41 | Thérèse |
40 |
1786 |
Tardif, Pierre | ||
41 | Josette |
40 |
1807 |
Forgues, André | ||
42 | Joseph |
40 |
1798 |
Gingras, Françoise | ||
42 | Joseph |
40 |
1839 |
Gilbert, Marie | ||
43 | Pierre |
40 |
1801 |
Sicard, Geneviève | ||
44 | Léger |
40 |
1810 |
Noel, Marguerite | ||
45 | Étienne |
40 |
1822 |
Paradis, Judith | ||
53 | Jean-Marie |
50 |
1793 |
Vivier, Marie-Josephte | ||
53 | Marguerite |
50 |
1801 |
Rougeau, Ambroise | ||
53 | Marguerite |
50 |
1805 |
Lavigne, François | ||
53 | Marguerite |
50 |
1787 |
Miron, François | ||
53 | Victoire |
50 |
1793 |
Brin, Joseph | ||
53 | Victoire |
50 |
1796 |
Messier, Amable | ||
53 | Catherine |
50 |
1805 |
Messier, Joachim | ||
54 | Jacques |
50 |
1805 |
Trudea, Judith | ||
54 | Jacques |
50 |
1821 |
Lussier, Marie-Archange | ||
54 | Charlotte |
51 |
1796 |
Blanchette, Antoine | ||
54 | Marie-Louise |
51 |
1811 |
Filteau, Alexandre | ||
55 | Pierre |
51 |
1815 |
Blais, Marie | ||
56 | Sévère |
51 |
1808 |
Laflamme, ursule | ||
56 | Françoise |
51 |
1809 |
Lehoux, Louis | ||
57 | Charles-Pascal |
51 |
1815 |
Blais, Marie-Euphrosine | ||
58 | Joseph-Magloire |
51 |
1815 |
Filteau, Josette | ||
58 | Joseph-Magloire |
51 |
1831 |
Guillemette, Marie-Louise | ||
58 | Marie-Anne |
60 |
1802 |
Primeau, Jean | ||
58 | Angèle |
60 |
1818 |
Lemieux, Guillaume | ||
62 | Charles |
60 |
1834 |
Langlois, Geneviève | ||
63 | Prisque |
60 |
1812 |
Garneau, Angèle | ||
63 | Prisque |
60 |
1852 |
Gosselin, Constantine | ||
63 | Madeleine |
60 |
1805 |
Tardif, Joseph | ||
64 | Alexis |
60 |
1816 |
Dandurand, Anastasie | ||
64 | Thérèse |
60 |
1815 |
Tanguay, André | ||
64 | Marie-Josephte |
61 |
1801 |
Allard, Pierre-François | ||
64 | Marie-Louise |
61 |
1801 |
Ayot, Alexis | ||
64 | Marie-Louise |
61 |
1813 |
Delisle, François | ||
615 | Jean-Baptiste |
61 |
1837 |
Lafleur, Henriette | ||
616 | Joseph |
61 |
1808 |
Dalcourt, Madeleine | ||
73 | Joseph |
70 |
1814 |
Jannel, Marguerite | ||
73 | Oseph |
70 |
1817 |
Verret, Marie | ||
73 | Françoise |
70 |
1811 |
Gagnon, Michel | ||
73 | Françoise |
70 |
1865 |
Hamel, François | ||
73 | Marie |
70 |
1814 |
Dupuis, André | ||
73 | Catherine |
70 |
1818 |
Grandmont, Aurélien-J. | ||
73 | Isabelle |
70 |
1821 |
Biron, Antoine | ||
73 | Pélagie |
70 |
1823 |
Lambert, Basile | ||
74 | François |
70 |
1826 |
Moulin, Charlotte | ||
74 | François |
70 |
1850 |
Poirier, Josephte | ||
75 | Louis |
70 |
1827 |
Dupuis, Josephte | ||
76 | Charles |
72 |
1796 |
Beauregard, Désanges | ||
76 | Charles |
72 |
1821 |
Houle, Josette | ||
76 | Catherine |
72 |
1800 |
Gaudette, Joseph | ||
76 | Catherine |
72 |
1815 |
Fontaine, Anugustin | ||
76 | Madeleine |
72 |
1809 |
Petit, Joseph | ||
77 | Joseph |
72 |
1808 |
Massé, Marie-Josephte | ||
Sixième génération |
||||||
13 | Marie-Josephte |
12 |
1797 |
Bergeron, Jean | ||
13 | Marguerite |
12 |
1801 |
Boissel, Joseph | ||
13 | Françoise |
12 |
1806 |
Labrecque, Joseph | ||
13 | Rosalie |
12 |
1797 |
Paradis, Pierre | ||
13 | Victor-Edouard |
12 |
1811 |
Gosselin, Angélique | ||
13 | Victor-Edouard |
12 |
1826 |
Roy, Françoise | ||
14 | Pierre |
12 |
1804 |
Poliquin, Marie-Agathe | ||
35 | Charles |
34 |
1824 |
Rochette, Geneviève | ||
36 | Pierre |
34 |
1840 |
Vézina, Luce | ||
37 | Paul |
34 |
1824 |
Langlois, Marie | ||
37 | Marie-Victoire |
34 |
1832 |
Rochet, Jean-Baptiste | ||
37 | Marie-Desanges |
34 |
1830 |
Rochet, Joseph | ||
38 | François |
34 |
1830 |
Vézinat, Marie-Louise | ||
39 | Augustin |
34 |
1820 |
Langlois, Marguerite | ||
39 | Madeleine |
34 |
1813 |
Langlois, Jean-Baptiste | ||
39 | Marie-Louise |
34 |
1826 |
Rochet, François | ||
47 | Guillaume |
41 |
1831 |
Nadeau, Marie | ||
48 | Olivier |
41 |
1833 |
Lavertu, Angèle | ||
49 | Pierre |
41 |
1842 |
Roberge, Marie-Louise | ||
49 | Dalida |
41 |
1849 |
Morin, Narcisse | ||
411 | Loius |
41 |
1851 |
Fournier, Marcelline | ||
400 | Louis |
42 |
1839 |
Dorval, Angèle | ||
400 | Louis |
42 |
1841 |
Bland, Domitilde | ||
401 | Augustin |
42 |
1839 |
Dorval, Josette | ||
401 | Augustin |
42 |
1846 |
Vallée, Anne | ||
402 | Joseph-Paschal |
42 |
1828 |
Cantin, Marie | ||
403 | Georges |
43 |
1824 |
Bouchard, Éléonore | ||
404 | Pierre |
43 |
1835 |
Laurent, Josephte | ||
404 | Sophie |
43 |
1826 |
Tousignan, David | ||
404 | Julie |
43 |
1828 |
Pincince, Charles | ||
405 | Jean-Marie |
43 |
1832 |
Léveillé, Émerantienne | ||
497 | Toussaint |
43 |
1840 |
Rivard, Esther | ||
Marguerite |
44 |
1838 |
Jolin, Louis | |||
406 | Étienne |
44 |
1848 |
Mercier, Esther | ||
407 | Cyrille |
44 |
1862 |
Paré, Marcelline | ||
4086 | Denis |
44 |
1843 |
Proulx, Elmire | ||
408 | Félix |
45 |
1860 |
Allaire, Marie | ||
409 | Charles |
45 |
1861 |
Patoine, Adèle | ||
410 | Pierre |
45 |
1861 |
Perreault, Julie | ||
Marie-Joachim |
53 |
1822 |
Bachand, Michel | |||
Josephte |
53 |
1813 |
Meunier, Augustin | |||
59 | Joseph |
53 |
1834 |
Benoît, Césarie | ||
500 | Michel |
53 |
1821 |
Lasnier, Théotiste | ||
501 | Augustin |
53 |
1826 |
Jacques, Elisabeth | ||
502 | François |
53 |
1827 |
Bachand, Flavie | ||
502 | Prudence |
53 |
1837 |
Leduc, Pierre | ||
5042 | Antoine |
53 |
1826 |
Giasson, Marie-Anne | ||
503 | Paschal |
54 |
1831 |
Fontaine, Geneviève | ||
504 | Janvier |
54 |
1833 |
Lucier, Justine | ||
504 | Eoduard |
54 |
1838 |
Simon, Justine | ||
506 | François |
54 |
1842 |
Cadieux, Éléonore | ||
506 | Zoé |
54 |
1837 |
Charon, Esprit | ||
506 | Judith |
54 |
1822 |
Lescault, Lambert | ||
506 | Euphrosine |
55 |
1839 |
Lachance, Joseph | ||
506 | Christine |
55 |
1840 |
Roy, Thomas | ||
507 | François-Xavier |
55 |
1852 |
Longchamp, Lucie | ||
508 | Marjorique |
55 |
1850 |
Vermette, Émilie | ||
508 | Ursule |
55 |
1837 |
Boutin, Joseph | ||
509 | Pierre-Paul |
56 |
1847 |
Larochelle, Émérance | ||
509 | Ursule |
56 |
1841 |
Turcotte, Louis | ||
510 | Jean-Baptiste |
57 |
1836 |
Fortin, Luce | ||
511 | Charles-Paschal |
57 |
1843 |
Fortin, Philomène | ||
512 | François |
57 |
1846 |
Genest, Marie-Josette | ||
512 | François |
57 |
1863 |
Leclerc, Marguerite | ||
512 | Théotiste |
57 |
1847 |
Fortin, Marjorique | ||
513 | Joseph |
57 |
1847 |
Lefebvre, Léocadie | ||
512 | Anastasie |
58 |
1840 |
Boutin, François | ||
513 | Josette |
58 |
1840 |
Morissette, Joseph | ||
513 | Véronique |
58 |
1844 |
Proulx, Joseph | ||
513 | Esther |
58 |
1844 |
Couture, Dominique | ||
514 | Magloire |
58 |
1847 |
Labrecque, Mathilde | ||
514 | Philomène |
58 |
1848 |
Longchamp, Mathilde | ||
515 | Pierre |
58 |
1856 |
Labrecque, Olive | ||
515 | Marie-Louise |
58 |
1856 |
Hamel, Isaie | ||
515 | Rose-Delima |
58 |
1856 |
Larochelle, Magloire | ||
516 | Frédéric |
58 |
1859 |
Deslauriers, Sara | ||
517 | Joseph |
58 |
1875 |
Gagné, Julie | ||
65 | Charles |
62 |
1756 |
Guillemette, Hélène | ||
66 | Achille |
52 |
1861 |
Pelchat, Marie-Louise-D | ||
66 | Angèle |
63 |
1837 |
Giguère, Ferdinand | ||
66 | Henriette |
63 |
1843 |
Bélanger, Noel | ||
66 | Caroline |
63 |
1860 |
Grenier, Pierre | ||
67 | Honoré |
63 |
1860 |
Canac dit Marquis, Olive | ||
68 | Antoine |
64 |
1847 |
Drolet, Marie-Victoire | ||
69 | Louis |
64 |
1851 |
Bourget, Éléonore | ||
700 | Léonard |
73 |
1843 |
Prouxl, Emilie | ||
700 | Henriette |
73 |
1860 |
Chapdelaine, Abraham | ||
700 | Henriette |
73 |
1878 |
Côté, Joseph | ||
700 | Léocadie |
74 |
1853 |
Duval, François | ||
700 | Osibie |
74 |
1848 |
Côté, Benjamin | ||
700 | Osibie |
74 |
1848 |
Robidoux, Narcisse | ||
700 | Philomène |
74 |
1855 |
Legros-Duperron, Abraham | ||
724 | Paul |
74 |
1858 |
Bibaud, Emilie | ||
722 | Godfroi |
74 |
1878 |
Bouchard, Virginie | ||
701 | Louis |
75 |
1856 |
Verville, Marguerite | ||
701 | Louis |
75 |
1869 |
Lauzière, Rosalie | ||
702 | Onésime |
75 |
1852 |
Couturier, Anne | ||
703 | Paul |
75 |
1863 |
Descoteaux, Marie-Alexine | ||
78 | Jean-Baptiste |
76 |
1834 |
Faucher, Sophie | ||
79 | Louis |
76 |
1834 |
Tessier, Adée | ||
79 | Libère |
77 |
1830 |
Gagnon, Edoudard | ||
704 | Joseph |
77 |
1844 |
Benoît, Marie-Josephte |
Tiré et adapté de :
- (1) Bussières Gaston. Le Bulletin 1983; 2:22-5.
- (2) Bussières Gaston. Le Bulletin 1984; 21-4.
On peut obtenir plus de détails en se procurant un ouvrage complet sur la généalogie des Bussière (s) auprès de l’Association.
_______________________
Ligne directe de Jacques Bussière à Jean-François Bussières (1964-auj.)
- Jacques Bussières – époux de Jeanne Massonier (France)
- Jacques Bussière – époux d’Élisabeth Gossard (1 ère génération)
- Jean Bussière – époux de Ursule Rondeau (2ème génération)
- Augustin Bussière – époux de Charlotte Lecompte (3ème génération)
- Paul Bussière – époux de Josephte Meunier (4ème génération)
- Augustin Bussière – époux de Madeleine Ouvrard-Laperrière (5ème génération)
- Charles Bussière – époux de Geneviève Rochette (6ème génénération)
- Charles Bussière – époux de Sophranie Denis (7ème génération)
- François Odilon Bussières – époux de Rosalie Plamondon (8ème génération)
- Philémon Bussières – époux de Wilhelmine Leclerc (9ème génération)
- Yves Bussières (1928-auj.) – époux de Jacqueline Rochette (1930-1998) (10ème génération)
- Jean-François Bussières (1964-auj.) – époux de Sylvie LaBranche (1964-auj.) (11ème génération)
- Charles-Hugo-Bussières (1992-auj.) (12ème génération)
- Virginie Bussières (1994-auj.) (12ème génération)